
ICADE choisit Enphase pour obtenir le niveau BEPOS
Pour son projet « Les Terrasses d’Augia », au cœur de la Robertsau - le quartier résidentiel le plus septentrional de Strasbourg, ICADE souhaitait un bâtiment à énergie positive mais le toit plat encombré de tuyaux ne facilitait pas l’installation des panneaux photovoltaïques ni la production d’énergie solaire.
Le solaire au service de l’innovation durable
ICADE est l’un des plus importants groupes immobiliers français créé en 1954 afin de faire face aux besoins de logements en France. Début de 2010 ICADE a fait l’acquisition à Strasbourg d’un terrain sur lequel elle a souhaité construire Les Terrasses d’Augia, un ensemble immobilier, dont 46 logements à basse consommation, conçues avec des matériaux respectueux de l’environnement.
Les bâtiments à énergie positive ont la particularité de produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment et donc comprennent des éléments qui vont faciliter la génération d’énergie. Pour ce faire, il était indispensable pour Les Terrasses d’Augia de dédier la plus grande surface possible à la production. C’est la raison pour laquelle la technologie photovoltaïque était bien sûr incontournable pour ce bâtiment.
Le solaire au service de l’innovation durable
Pour Les Terrasses d’Augia, cette contrainte était double car le toit plat du bâtiment d’une surface de 450 m² était encombré par de nombreux tuyaux de VMC double flux pouvant aller jusqu’à 60 cm de diamètre et atteindre 1m20 de hauteur. De plus, le nombre et la hauteur de ces tuyaux créaient de nombreuses ombres portées qui auraient impactés négativement une installation solaire traditionnelle avec onduleur centralisé où les panneaux sont installés en série et les faibles performances de l’un d’entre eux impactent la production de l’ensemble de l’installation.
Le solaire, plus adapté et intégré à l’environnement
Face à ce constat, Michel Starck, chef du projet chez ICADE, s’est tourné vers son installateur partenaire, ADAM Photovoltaïque, qui a immédiatement proposé l’installation d’un système Enphase.
En effet, étant connecté en parallèle, les micro-onduleurs permettent à chaque panneau de fonctionner indépendamment les uns des autres. La baisse de production d’un panneau liée à un ombrage par exemple, n’affecte pas l’ensemble du système. Les ombres portées ne sont donc plus un problème. Autre avantage, le gain de place. Contrairement à un onduleur centralisé qui aurait utilisé l’espace d’au moins deux panneaux solaire sur le toit, les micro-onduleurs, placés sous les modules, ont permis d’optimiser le nombre de panneaux pour augmenter la puissance installée et la production d’énergie.
La solution d’Enphase supprime donc les problèmes d’ombres portées et chaque m² disponible sur le toit a été utilisé malgré l’enchevêtrement de tuyaux.
L’aspect sécurité était également un atout de la solution Enphase. Évitant la circulation de courant continu haute tension, elle élimine le risque d’arc électrique et d’électrocution.
« Pour ce projet de bâtiment, notre première opération à énergie positive réalisée sur le périmètre de l’Eurométropole de Strasbourg, la solution Enphase s’est imposée comme une évidence » conclut Michel Starck.
L’installation, fonctionnelle depuis le 21 avril 2015, a déjà produit 31.3 MWh d’énergie solaire jusqu’au 31 août.